Un parfum de nature souffle en plein coeur du 19e arrondissement de Paris. 

A l’image de leurs créateurs, la discrète boutique Ko Hana, littéralement « petite fleur » en japonais, nous ouvre la « voie des fleurs », plus connue sous le nom ikebana, dans le plus grand respect des végétaux.

Ici, chaque atome de matière est habité par un esprit. La nature entière, tout sent, tout prend un corps, une âme. La fleur, la forme de la plante mais aussi ses feuilles, ses tiges, ses branchages ainsi que le vase dans lequel elle repose. 

  • Ko Hana ou l’art de l’ikebana

On va au rythme de la fleur qui s’ouvre, des saisons qui passent et se succèdent… On entre chez Ko Hana comme on entre dans un paysage boisé parsemé de touches de couleurs discrètes d’où émane une sérénité qui pénètre l’âme.

  • Plus qu’un art, une philosophie de vie

Derrière cette philosophie se cache une artiste florale japonaise de talent, Keiko Michigami. Ses délicates compositions révèlent toute la beauté des fleurs, qu’elle choisit minutieusement avec son associé et mari, Baudouin Roucher. 

Ensemble, ils ont crée ce lieu atypique, intriguant, fruit d’une profonde réflexion sur le lien universel qui nous unit à la nature. 

Une conception qui se veut simple mais où sincérité, humilité et beauté sont mis à l’honneur.

Animés par l’observation et le respect de notre Terre, ce projet familial vise avant tout à rappeler la nature, en créant ce lien entre l’intérieur et l’extérieur. S’adresser aux yeux pour toucher l’âme… Chez Ko Hana on saisit la simplicité du moment présent, on cueille la beauté éphémère de l’instant comme une condensation de l’éternité. 

  • Une artiste de talent aux multiples facettes

Bercée depuis sa plus tendre enfance au Japon à l’art de l’ikebana, Keiko pratique cette discipline florale ancestrale en communion directe avec les quatre éléments. L’eau, l’air, la terre mais aussi le feu avec ses créations en céramique, font partie intégrante de son processus de création. 

Dans sa pratique de l’ikebana, les compositions florales, tout comme les céramiques de Keiko deviennent de véritables oeuvres vivantes où nature et humain se rencontrent. Celui qui entreprend de contempler et de ressentir ses créations, perçoit alors qu’aucun être, aucun arbre, aucune plante ne peut exister sans être unis à tous les autres. Une liaison mystérieuse est tissée entre tous. 

Et c’est justement ce lien invisible que Keiko sublime au travers de cet art japonais en redonnant une âme aux végétaux. Du bourgeon à la fleur complètement épanouie, de la terre à l’argile, elle masse et modèle les éléments naturels pour en faire ressortir leur grâce la plus pure. Ici vous ne trouverez pas de couleurs ostentatoires, ni de mélanges vifs, vitaminés. La nature est simplement présente, vivante, respectée.  

  • Un décor naturel emprunt de sérénité

Elle nous permet de refaire le plein d’équilibre, de calme et de sérénité: une paix intérieure se fait entendre. Le regard apaisé se laisse juste distraire par le mélange subtil des objets chinés au quatre coins du monde, détournés de leur fonction originelle. Ces objets, tout comme les compositions florales et les vases en céramique de Keiko sont minutieusement mis en scène et subtilement insérés dans un décor naturel et évolutif, comme une métaphore des saisons et du temps qui passent.

Ils nous parlent, nous chuchotent une histoire, nous dévoilent leur âme… 

  • Un pari franco-japonais réussi

Chez Ko Hana on cultive ainsi le goût de l’authenticité avec un savant mélange de tradition japonaise et française, enraciné dans son époque. Un bonheur étrangement simple mais fort, viscéral. L’âme connait alors un moment de félicité, de joie et d’espoir. Et c’est bien là le but de Ko Hana! Poussez donc la porte de l’avenue Simon Bolivar, votre âme ne pourra être qu’émue, elle vous remerciera.